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#ActionACMT – Les parents iront jusqu’au bout!

Melinda Chartrand, présidente du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud s’adressant aux médias, aux élèves et  invités
Melinda Chartrand, présidente du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud s’adressant aux médias, aux élèves et invités

Joanne Bouchard, membre du conseil d’école de l’École secondaire Académie catholique Mère-Teresa (ACMT) durant la conférence de presse. Derrière elle se retrouvent Mark Power, associé,  Juristes Power,  Mélanie Morissette, présidente du conseil d’école de l’ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys, Melinda Chartrand, présidente du CSDCCS et Nancy Baverstock, présidente du conseil d’école de l’ACMT.
Joanne Bouchard, membre du conseil d’école de l’École secondaire Académie catholique Mère-Teresa (ACMT) durant la conférence de presse. Derrière elle se retrouvent Mark Power, associé, Juristes Power, Mélanie Morissette, présidente du conseil d’école de l’ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys, Melinda Chartrand, présidente du CSDCCS et Nancy Baverstock, présidente du conseil d’école de l’ACMT.
Hamilton, 19 février 2015 – C’est devant les 300 élèves de l’École secondaire Académie catholique Mère-Teresa (ACMT) et les membres de la communauté catholique de langue française de la région de Hamilton que les parents porte-parole du mouvement #ActionACMT ont affirmé qu’ils allaient entreprendre toutes les démarches politiques et juridiques nécessaires pour obtenir le plein financement pour une nouvelle école secondaire catholique sur son propre terrain afin d’accueillir la population estudiantine des écoles des régions de Brantford, Brant-Haldimand, Simcoe, Norfolk et Hamilton, Wentworth.
Pour visualiser des extraits de la conférence de presse, cliquez ici.
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Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS) souhaite que le ministère de l’Éducation de l’Ontario (MÉO) comprenne les besoins de la communauté scolaire catholique de Hamilton et qu’il change sa position afin d’éviter la voie des tribunaux. Toutefois, s’il le faut, le CSDCCS est prêt à utiliser tous les moyens judiciaires possibles afin d’obtenir sa propre école sur son propre terrain et à se rendre jusqu’à la Cour suprême du Canada pour offrir aux élèves et aux parents de toutes les régions desservies par l’ACMT une école équivalente à celles de la majorité.
La semaine dernière, le CSDCCS informait les parents que le MÉO avait accepté de leur accorder une portion seulement du financement demandé avec la condition de partager les lieux avec un autre conseil. Lors de cette rencontre, les parents se sont montrés insatisfaits de cette offre et ont donné un mandat fort et clair au CSDCCS de poursuivre la réclamation pour une nouvelle école secondaire catholique à Hamilton et ce, sur son propre terrain. L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés et l’article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867 exigent que les établissements physiques d’une école de la communauté catholique de langue française en Ontario soient véritablement équivalents aux établissements actuels et futurs de la majorité. Seule une école distincte et autonome saura satisfaire tant à la population francophone catholique de la région qu’aux exigences de la Constitution.
« La communauté francophone catholique demande sa propre école depuis plus de 20 ans. Pourquoi le Ministère vient-il maintenant s’ingérer dans le processus d’identification des besoins capitaux des conseils scolaires? Les conseillers scolaires du CSDCCS aimeraient bien comprendre pourquoi le Ministère vient s’ingérer dans les plans quinquennaux du Conseil quand ceux-ci ne mentionnent aucunement la construction d’écoles en partenariat avec qui que ce soit. Dans sa note politique B :18, le Ministère encourage et ne force pas le partenariat volontaire pour la construction de nouvelles écoles. Pourquoi donc le Ministère a-t-il refusé l’offre du Conseil scolaire Viamonde qui, sur une base volontaire, en partenariat avec le Hamilton-Wentworth Public District School Board, a fait une demande conjointe pour une nouvelle école? Pourquoi force-t-il maintenant un partenariat avec le CSDCCS qui n’en a jamais fait la demande? Qu’est-il devenu de la gestion scolaire des écoles de langue française par des parents francophones? » s’enquiert la présidence du CSDCCS, Melinda Chartrand.
« Il faut se demander pourquoi le CSDCCS accepterait d’établir un partenariat avec le Conseil scolaire Viamonde alors qu’il a pris la position claire, avec son association provinciale, d’éliminer le système scolaire catholique de langue française pour n’en faire qu’un seul conseil scolaire public. Il faut constater que leurs intérêts ne sont pas compatibles avec la mission des conseils scolaires catholiques. Est-il possible que la seule façon pour le Conseil scolaire Viamonde d’obtenir une école dans la région de Hamilton passe par l’établissement de partenariats avec d’autres conseils scolaires, car ils n’ont pas les effectifs requis pour construire une école ayant tous les locaux spécialisés?» renchérit la présidente du Conseil, Melinda Chartrand.
« Il n’y a aucun doute que le besoin est réel pour la construction d’une école distincte pouvant accueillir 475 élèves et qui permettrait ainsi de desservir les communautés catholiques de langue française de l’ACMT. Pourquoi alors accepter une école de 350 élèves alors que les chiffres démontrent clairement que le Conseil devra ajouter, dans un avenir très rapproché, des portatives pour satisfaire aux besoins des effectifs toujours grandissants. Comme parents, nous sommes des contribuables au même titre que les autres contribuables des régions desservies par l’ACMT et, en tant que payeurs de taxes, nous avons droit à notre propre école.» mentionne Nancy Baverstock, présidente du Conseil d’école de l’École secondaire Académie catholique Mère-Teresa.
« En tant que francophones catholiques de langue française, nous avons le devoir de nous assurer que nos enfants et nos petits-enfants puissent continuer de se prévaloir de nos droits. Plusieurs générations d’élèves ont fréquenté l’ACMT sans avoir accès à des installations adéquates. Il faut que cela cesse! » affirme Joanne Bouchard, membre du Conseil d’école de l’École secondaire Académie catholique Mère-Teresa.
« Nous voulons des écoles équivalentes à celles de la majorité sans avoir besoin de partager nos établissements avec d’autres partenaires scolaires. Nous avons les nombres, donnez-nous notre école! » mentionne Mélanie Morissette, présidente du Conseil d’école de l’École élémentaire catholique Sainte-Marguerite-Bourgeoys (Brantford).
Lors de la conférence de presse, les parents ont affirmé que des actions seront entreprises pour rejoindre le MEO, les députés provinciaux et l’administration du gouvernement afin de faire valoir leurs droits.
Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette année plus de 15 500 élèves, au sein de ses 45 écoles élémentaires et 10 écoles secondaires établies sur un territoire de plus de 40 000 km2 qui s’étend de la péninsule du Niagara à Peterborough et du lac Ontario (Toronto) à la baie Georgienne. Notre grand réseau d’écoles catholiques de langue française permet à chaque élève de se sentir membre d’une grande communauté scolaire francophone fondée sur la foi et de bénéficier d’une éducation de première qualité, dans un environnement d’apprentissage riche, équitable et inclusif.
Le CSDCCS tient à offrir des services et des communications accessibles aux personnes vivant avec un handicap. Pour recevoir une partie quelconque du présent document sous une autre forme, veuillez remplir le formulaire sur notre site Internet : www.csdccs.edu.on.ca/accessibilite/
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Source :
Mikale-Andrée Joly
Directrice du Service des relations corporatives
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